La bonne info de marguerite
Écoutez leur histoire : Michiko et Akihito du Japon, un amour déguisé en mariage arrangé
Au début des années 1950, l'Agence de la Maison impériale, dont les fonctionnaires contrôlent le quotidien officiel et privé des empereurs du Japon et de leurs proches, se met en quête d'une épouse pour le prince Akihito, l'héritier du trône. La tradition exige en effet que ce dernier contracte un mariage arrangé. Le 19 août 1957, à l'occasion d'un tournoi de tennis, le futur empereur fait la connaissance de Michiko Shoda. La jeune femme n'est pas la candidate dont rêvait l'Agence. Mais sa beauté, son intelligence et sa sensibilité bouleversent le prince…

Charlotte, la princesse morte en couches dont la disparition a changé la vie des femmes
Le 6 novembre 1817, la princesse Charlotte de Galles, l'héritière du trône adorée de tout un pays, meurt en couches après avoir donné naissance à un petit garçon mort-né. Vécue comme une tragédie nationale, sa disparition va provoquer une remise en question de la pratique de l'obstétrique, en Grande-Bretagne et dans plusieurs autres pays d'Europe.

Le vêtement royal en Grande-Bretagne : « Une capacité mystérieuse à provoquer l’admiration »
Si le vêtement féminin est considéré comme un outil de relations publiques dans la plupart des familles régnantes, il l'est plus que partout ailleurs en Grande-Bretagne où les reines en font depuis toujours un instrument de communication au service de la couronne. Et de l'image qu'elles souhaitent laisser à la postérité.

La reine Elizabeth Ire, le rouge à lèvres et la loi
Sur la plupart de ses portraits, elle est là, son visage très pâle entouré d'une collerette dont les plis figurent les rayons du soleil, toute parée de perles et la bouche vermillon. Au XVIe siècle, Elizabeth Ire use de sa féminité pour donner de sa personne et de son règne une image spectaculaire. Dans une Angleterre en plein essor économique où l'esprit de la Renaissance inspire de nouvelles quêtes esthétiques, l'usage du rouge à lèvres se développe et la reine en fait bientôt une consommation immodérée.

« J’aurais préféré être une bergère » : Victoria, une reine (déjà) à l’épreuve de la notoriété et des médias
Juillet 1839. Victoria a été couronnée il y a un peu plus d’un an. Après un siècle de règnes masculins, la Grande-Bretagne, éblouie, se découvre un monarque au physique de poupée, une petite fée de vingt ans, gracieuse, énergique et jolie. Augmentée de manière considérable grâce à une offre sans cesse croissante de journaux et de magazines, la visibilité de Victoria, souveraine nouvellement « médiatique », provoque un engouement sans précédent. Un phénomène qui va transformer l’exercice monarchique en profondeur. Et pour longtemps.
